Il y a quelques jours j’ai eu la chance de partir visiter Bohol, une île très célèbre située au sud des Philippines, juste au-dessus de Mindanao. Cette dernière est tristement célèbre pour ses enlèvements d’étrangers, Bohol constitue donc plus ou moins l’endroit le plus au sud des Philippines que l’on peut découvrir. Ici pas question de voyager en bus interminable, nous prenons un vol Manille/Tagbilaran, du nom de la principale ville de l’île.
Vous pouvez aussi rejoindre Bohol en ferry depuis l’île de Cebu, que l’on m’a fortement déconseillée pour être très industrielle et sale et sans aucun intérêt, même pas ses plages, c’est dire !
Bohol est un endroit verdoyant, qui possède un climat différent de ses voisines et des milliers de sentiers battus qui réveillent l’aventurier qui sommeille en chacun de nous ! Ce qui fait sa célébrité, ce sont les Chocolate Hills, les « Collines de chocolat », ainsi que les tarsiers qui sont de loin les plus mignons primates que j’ai eu la chance de voir !
L’île est composée de rizières, de jungles et de petits ilots qui sont d’exceptionnels sites de plongée, notamment du côté de Panglao et d’Anda, une plage encore peu visitée.
En arrivant à Tagbilaran, après une heure d’avion, nous nous sommes rendus directement sur Panglao qui est en fait une sorte de presqu’île reliée à Bohol par un pont. Il semble que ce soit l’endroit privilégié des touristes, ceux à la recherche de tranquillité éviteront donc. Nous avons une fois de plus pris nos billets sur Cebu Pacific qui propose deux liaisons quotidiennes depuis Manille vers Tagbilaran. Si vous êtes fous ou que vous voulez vous lancer un défi, vous pouvez aussi opter pour le ferry qui part de Manille, durée du trajet: 28h et 2000php (36€). Je ne saurai que trop vous conseiller d’opter pour l’avion qui n’est pas beaucoup plus cher.
Les guerres ont laissé peu de vestiges de l’occupation espagnole aux Philippines et il faut dire que le pays ne se visite pas vraiment pour son histoire mais à Bohol il subsiste de très belles églises et quelques monuments rappelant le passage des espagnols. Tagbilaran n’est pas une ville très intéressante, elle est envahie de tricycles, mais arrêtez-vous tout de même visiter la cathédrale Saint-Joseph-Artisan, qui date de 1767 pour la plus vieille partie qui en reste, et de 1855 pour le reste (elle a été détruite en 1798). Comme partout aux Philippines, vous trouverez de petits magasins qui vendent de tout un peu partout mais la rue principale est Carlos. P Garcia Ave, et là , attention aux embouteillages !