Dubaï est une ville toute neuve, sans histoire véritable. Alors lorsque l’on lit dans les guides qu’il existe un vieux Dubaï, forcément on est peu dubitatif. Après la découverte du désert, et avant de vous parler du réel intérêt de la ville (c’est-à -dire ses malls) cap sur le vieux quartier et les souks…
Il existe trois quartiers principaux à Dubaï, trois parties perdues au milieu des excès et du fantastique : « Dubaï-Ville », « Dubaï-Plage » et « Dubaï-Historique ». Le premier concerne les tours, les malls immenses, la Cheikh Zayed Road, les boutiques de luxe et les restaurants branchés. Le second s’étend sur des dizaines de kilomètres, c’est une succession de resorts magiques, composés de pontons, de marinas où il fait bon flâner, mais où tout est artificiel, où tout a été pensé pour émerveiller par les architectes et les milliardaires. Le gros défaut de la ville, c’est qu’il n’existe pas de route côtière pour admirer tout cela. Enfin reste le Dubaï historique, au milieu d’immeubles à l’allure seventies, donnant sur les quais de la Creek (le port industriel). Avec un peu de chance, on peut tomber sur quelques jolies maisons anciennes miraculeusement épargnées, des bouibouis étonnants où vous trouverez bijoux et babouches, tissus chatoyants et souvenirs…
C’est donc ici que je me suis rendue, plus exactement à Bastakiya, du nom de l’ancienne ville perse de Bastak d’où venaient de nombreux marchands. Le quartier a été entièrement restauré, les maisons traditionnelles, en gypse et roche, ont tout recouvert mais l’on peut encore observer quelques vestiges du mur d’enceinte qui protégeait Bur Dubaï. L’idéal est d’y arriver en taxi et de poursuivre à pied, si les températures le permettent. Encore une fois, n’oubliez pas votre bouteille d’eau qui vous sera très utile. Vous pouvez vous balader sur les bords de la Creek et admirer les navires en bois traditionnels, des « dhow » (ils proposent des dîners croisière).
En se dirigeant vers la mer, on arrive finalement à Creek Park, la bouffée d’oxygène dont on rêvait avec ses aires de pique-niques et son téléphérique panoramique. Autre coin, celui de Deira, crée en 1920 pour accueillir les communautés indiennes. C’est ici que se trouve le marché au poisson, suivi de l’étonnant souk de l’or et de celui aux épices. Le musée de la municipalité, Heritage House, ne mérite pas vraiment le détour sauf si vous voulez admirer une reconstitution en carton-pâte de l’histoire de la ville. Préférez les docks à boutres, juste avant le Pont Al Maktoum, où sont déchargées des quantités astronomiques de marchandises. Vous trouverez aussi de petites cours de restaurants très agréables pour prendre un petit déjeuner à l’ombre des grands arbres. Mon préféré, le Basta Art Café (délicieux et très agréable) sur Al-Fahidi St., Bastakiya, proche de tout à pied (s’il ne fait pas trop chaud…).
Après y avoir passé quelques heures, acheté des foulards et quelques cartes postales, je suis partie me rafraîchir dans un mall dont je vous parlerai bientôt.
J’aimerais un jour faire un voyage à Dubaï. Il parrait qu’il fait très chaud entre novembre et mars. On m’a dit que la mer également. Merci pour les informations.