C’est avec l’une des plus incroyables constructions du monde que je termine le récit de mon séjour à Dubaï. Impossible en effet de venir dans l’émirat sans se rendre au sommet de Burj Khalifa. Avant même d’arriver en haut, on a le vertige : 828 mètres de hauteur, un coût de 1,5 milliards de dollars, quasiment trois fois la taille de la tour Eiffel, 211 étages composés d’appartements, musée, une visibilité à 95 km, 6 ans de construction (22 millions d’heures de travail pour les 7500 ouvriers), 57 ascenseurs, 24 348 fenêtres, 360 000 ampoules fonctionnant en même temps et je m’arrête là car la liste pourrait durer des heures !
Burj Khalifa est le résultat de la folie immobilière qui agite Dubaï depuis des années. Pourtant, l’émirat a lui aussi connue une crise économique en 2009 et c’est le voisin Abu Dhabi qui lui a sauvé la mise grâce à une aide de 10 milliards de dollars.
La tour devrait garder son record mondial de hauteur jusqu’en 2017, date de « livraison » de la Kingdom Tower à Jeddah, en Arabie Saoudite, et qui devrait mesurer plus d’un kilomètre de hauteur !
La tour prend place dans le quartier du même nom, un projet monstrueux dans lequel on devrait trouver 30 000 appartements, 9 hôtels de luxe, un lac artificiel et le Dubaï Mall dont je vous ai déjà parlé. C’est d’ailleurs par là que j’ai pu accéder à la tour, une entrée se trouvant à ses pieds. En bas, de nombreux plans d’eau où ont lieu de véritable spectacle de fontaines, d’autres tours massives, des grues et l’immense base de Burj Khalifa. Pour se repérer, il suffit de regarder les traits horizontaux qui la coupent par endroit et qui représentent chaque 100 mètres. Place ensuite à la visite ; un conseil, mieux vaut réserver son billet d’entrée si vous ne voulez pas vous rabattre sur « l’instant access », un ticket qui coûte quatre fois plus cher que l’original, soit environ 80€ !
Les visiteurs sont invités à faire la queue puis à rentrer petit groupe par petit groupe dans les couloirs qui mènent au fameux ascenseur ! 542 mètres plus tard, on débouche sur une pièce dont les murs sont d’immenses baies vitrées et je dois avouer que l’on reste scotché. De jour, si le temps est clair, c’est incroyable de voir le développement de la ville puis le désert, la mer… De nuit, les lumières de la ville se dessinent autrement. Le tout est à couper le souffle !
Et le seul distributeur de lingot du monde, juste à côté de corner des tickets!