J’ai parfois l’impression de passer ma vie dans les bus ! Il y a quelques jours, je suis partie pour Chiang Mai, la deuxième ville de Thaïlande. Après 6 h de route, je découvre une ville qui n’a rien à voir avec Bangkok, authentique et paisible. Elle compte des centaines de temples dont les toits semblent vouloir accrocher le ciel. La vieille ville, entourée de douves, et les montagnes qui composent le paysage offrent un décor radicalement différent de ce que j’ai pu explorer jusqu’à maintenant. Sa simplicité et son côté pittoresque n’en font pas moins une cité hyper active et on y trouve beaucoup d’ONG qui s’occupent de réfugiés birmans. Les étudiants sont aussi partout, et l’on m’annonce que le soir, c’est du côté de Th Nimmanhaemin qu’il faut aller pour goûter à l’ambiance locale. Résolument tournée vers l’avenir, la ville compte un grand nombre de restaurants occidentaux, qui côtoient les bars à sushis et les vendeurs de rue.
Je prend un tuk-tuk pour rejoindre mon hôtel, le CMBlue Guesthouse (la chambre est à 350 B), très agréable, puis file manger quelque chose et me dégourdir les jambes au night bazaar. L’endroit regorge de contrefaçons, d’artisanat et de nourriture ce qui en fait un lieu dépaysant et animé.
Le lendemain, après un petit tour au Warorot Market (Kad Luang) près de la vieille ville, typique et fréquenté essentiellement par les thaïlandais (n’hésitez pas à vous aventurer dans les petites rues alentours), je loue une voiture avec des amis, direction les environs de Chiang Mai.
Je commence par le Phuping Palace, la résidence d’hiver du roi, qui possède de superbes jardins. Cap ensuite sur le village de Doi Suthep, qui est habité par les mongs. Il se trouve au milieu des montagnes et la vue sur la nature et le village est tout simplement extraordinaire. Un grand escalier bordé par deux serpents (naga) permet d’atteindre le temple de Wat Phra That Lampang Luang. Il est considéré comme l’un des plus beaux temples du nord-est et la salle majeure est une merveille d’architecture. Elle daterait du XVème siècle, ce qui en fait le plus ancienne construction de bois (teck) du pays. On y admire des bouddhas, un chedi de 45 m de haut et tout près, deux autres wihan. L’un d’eux, interdit aux femmes (!) cache une empreinte du pied de Bouddha.
Si l’on a le temps, on peut en profiter pour visiter les musée. L’entrée est libre.