Réveil matinal aujourd’hui encore, j’ai pour objectif de terminer mon petit-déjeuner avant de monter dans le bus cette fois-ci ! Aujourd’hui, cap sur la ville de Kanchanaburi très connue pour son pont, qui enjambe la rivière Kwaï. Située à 130 km de Bangkok, l’endroit a été rendu célèbre par le livre, puis le film, et la musique qui nous vient en tête à la lecture de ces quelques lignes. En plus de son pont, on apprécie l’endroit pour son paysage, une nature préservée et tropicale, et le parc national d’Erawan qui se trouve à une soixantaine de kilomètres de là .
En bus, il nous faut 3 h pour arriver jusqu’en ville (100B par personne depuis le terminal sud dans le quartier de Thonburi)). Premier arrêt, un cimetière d’anciens combattants de toutes nationalités. Puis direction, en tuk tuk, le musée de JEATH (ou War Museum, 30 B l’entrée) pour en apprendre davantage sur l’histoire du pont de la rivière Kwaï. Des archives et les photos des prisonniers de guerre prises pendant la construction de l’édifice composent l’endroit . JEATH signifie d’ailleurs japonais, anglais américain, thaïlandais et hollandais. A l’origine du projet, le japon qui espérait créer une ligne de chemin de fer qui permettrait de relier Nong Pladuk en Thaïlande à Thanbyuzayat en Birmanie. Il fut appelé Death Railway, le chemin de fer de la mort, et beaucoup de prisonniers travaillèrent à sa construction.
Nous profitons d’une balade en train d’une heure au milieu de la forêt et au bord de la rivière. Le paysage est superbe et à bord nous avons tous droit à du thé. Notre guide nous dépose vers midi dans l’un des restaurants alentours puis nous filons vers le parc Erawan (le parcours de la plupart des touristes). On y trouve les chutes Sai Yok Noi, de jolis sentiers de randonnées, une grotte renfermant plusieurs bouddhas et des paysages superbes.
De retour de notre expédition, nous réservons le bus de demain pour Sukothaï !