Aujourd’hui point trop de marche, mais une superbe balade en kayak ! Quel bonheur de profiter de la nature dans un calme parfait, uniquement troublé par le chants des oiseaux. Dès que nous en manifestons l’envie, notre guide Samam nous autorise des moments de baignade (il fait très chaud) et nous en profitons pour nourrir les nombreux poissons autour de nous. La grande sportive que je suis regrette toutefois de ne pas avoir appréhendé le retour, qui s’effectue à contre-courant ! La difficulté est bien réelle et la force de l’eau parfois si forte que nous sommes contraints de continuer à pied sur de petites distances.
Vers midi, il est temps de rejoindre le camp et de clore cette parenthèse naturelle, puisque nous devons prendre un bus dans l’après-midi, direction Pekan. A la gare routière, le vent s’est levé et une impressionnante tempête manque de tout faire s’envoler mais elle est aussi soudaine que rapide et c’est trempés que nous effectuons le trajet, environ 1h30.
Sur place, nous avions prévu de nous rendre au Chief Rest House (première chambre d’hôtes du coin d’après les voyageurs) mais en arrivant mauvaise surprise, c’est complet! Nous repartons vers un autre endroit, lui aussi bondé et terminons cette longue journée dans ce qui est probablement le pire endroit où j’ai dormi, j’ai nommé le Pekan hotel. Pas d’eau, des murs moisis, la nuit s’annonce longue ! Après un dîner frugal dans un petit restaurant indien, nous filons tout de même au lit !
Le lendemain est consacré au lac Chini, il ne faut pas hésiter à demander leurs tarifs à plusieurs taxis. Sur place, nous avons prévu de dormir au Rajan Homestay, une jolie maison dans la jungle, au confort simple (matelas par terre) mais avec une moustiquaire (nous sommes de moins en moins exigeants !). Nous partons ensuite avec deux jeunes filles, Ipo et Ina, à travers le village puis la jungle pour une petite randonnée (ça grimpe, beaucoup) dans l’humidité et la chaleur auxquels nous sommes à présent habitués. A l’issue de la balade, un plan d’eau au milieu de la jungle, sans charme, et c’est un peu déçus que nous repartons en sens inverse. Je suis pressée d’aller au lit, j’ai les jambes en compote, mais c’est sans compter sur la pluie qui tombe toute la nuit sur les toits de tôle. Disons que cela fait partie du charme de ce voyage !
Le lendemain, nous partons en bus pour Kuala Lumpur (6h de route)…